14-16 rue du Capitaine Marchal 75020 PARIS

14-16 rue du Capitaine Marchal 75020 PARIS
Façade peinte par Steven Coeffic, Maximilien Pellet et Nayel Zeaiter pour Nuit Blanche 2013

mercredi 18 septembre 2013

La Nuit Blanche 2013 de Curry Vavart, le 5 octobre 2013, de 19H à 3H aux alentours des Ateliers le Marchal

Le collectif Curry Vavart et ses artistes plasticiens vous invitent à sa Nuit Blanche 2013, le 5 octobre 2013, de 19H à 3H du matin, aux alentours des Ateliers Le Marchal, 14-16 rue du Capitaine Marchal, entre la Porte de Bagnolet et la Place Edith Piaf.



Afin de soutenir le développement de projets artistiques et associatifs à Paris, le collectif Curry Vavart développe la création d’espaces de travail artistique temporaires et mutualisés, installés dans des bâtiments désaffectés destinés à être réhabilités. Ce faisant, les artistes de l’association ont développé dans leurs oeuvres une sen­sibilité particulière à l’histoire industrielle et artisanale des espaces investis et de leur quartier.


Le collectif a choisi de partager l’ensemble de ce travail à l’occasion de Nuit Blanche 2013, en proposant une sélection d’oeuvres installées dans l’espace public aux alentours des ateliers du 14-16 rue du Capitaine Mar­chal - ancienne carrosserie transformée en fabrique artistique temporaire, en partenariat avec la Ville de Paris. Certaines des propositions artistiques ont com­porté une phase participative et ont été accompagnées de workshop en direction des habitants du quartier.


1 - Stéphanie Sacquet,
Compagnie Les Armoires Pleines
Née en 1983. Vit et travaille à Paris.
École élémentaire 20 Le Vau Paris 20e

Baraque et workshop Mémoire de
la Porte de Bagnolet
2013, bois et collages

Des ateliers ont été organisés avec des élèves de l’école élémentaire Le Vau autour de l’histoire de la Porte de Bagnolet, des fortifications de l’Enceinte de Thiers à la construction du Tramway T3 en passant par les bidonvilles de la Zone et la construction des logements sociaux des années 60. Accompagnés de nombreux visuels - cartes postales, vues aériennes, plans et gravures - les élèves ont effectué un véri­table voyage dans le temps en composant des pho­tomontages mélangeant les époques et les archi­tectures. Dans la continuité du spectacle de rue Les Baraques des Soeurs Langlais, Stéphanie Sacquet, plasticienne de la compagnie, a conçu une baraque pour accueillir et exposer les photomontages. Mobi­lisant l’esthétique de la cabane et de l’abri précaire, cette baraque tapissée des collages des enfants évoque la mémoire des bidonvilles de la Zone, qu’oc­cupait au début du siècle une population très pauvre, reléguée aux portes de Paris.

2 - Louis Gary
Né en 1982. Vit et travaille à Paris.

Cheval
2013, bois de sapin et de peuplier.

Rue Paul Strauss, Louis Gary présente Cheval, une sculpture voulue comme la rencontre entre un cheval de Troie et un grand jouet simple. Qui l’occupe, cette nuit : des chats, des oiseaux, des guerriers ?

3 - Amélie Lucas
Née en 1982. Vit et travaille à Paris, est enceinte.

Habits de fontaines
2013, ajouts de formes en terre cuite sur deux fon­taines Wallace.

Pour la Nuit Blanche, Amélie Lucas a choisi de tra­vestir deux fontaines Wallace qui balisent le par­cours de la bouche de métro aux ateliers du Marchal (place Édith Piaf et place Octave Chanute). Masques, coiffes, accessoires en terre cuite déguiseront une nuit durant ces attributs emblématiques de la rue pa­risienne. En perturbant ainsi la délicatesse des fon­taines, il s’agit pour elle d’interroger joyeusement le processus de jaillissement des formes.


4 - Élodie Lombarde
Née en 1983. Vit et travaille à Paris.

Envelopes Strip
2013, enveloppes cousues, dimension variable.

Le travail d’Élodie Lombarde s’articule autour de ma­tériaux du quotidien auxquels elle trouve des qualités plastiques et narratives. Mouchoirs en papier, enve­loppes, sacs plastiques ; artefacts dépourvus de va­leur mais ayant néanmoins une charge symbolique. Par l’accumulation et la couture, elle cherche à at­teindre une abstraction de l’objet afin de l’éloigner de son utilité pratique. En mettant à distance leur bana­lité, ces objets deviennent le fond et la forme de ses recherches plastiques grâce à ce qu’ils sont et non à ce qu’ils sont censés faire.

5 - Thomas Lanfranchi
Né en 1964. Vit et travaille à Lasse et Paris.
Représenté par la galerie Sémiose.

Structures volantes identifiées
2013, sacs plastiques et polyane assemblés avec du ruban adhésif. Cerf-volant manipulé et filmé en sep­tembre 2013 sur le toit de l’EHPAD Alquier Debrousse, Paris 20e.
« La littérature ainsi que le cinéma n’ont de cesse de nous montrer les aventures multiples d’amoureux de la liberté, montes en l’air ou somnambules notoires qui peuplent de jour comme de nuit les toits de nos villes… L’image prégnante d’une forme performée qui comme un funambule lent et mou vole sur le 20e arrondissement de Paris me convient à merveille et renoue, en filigrane, avec mes écrits et récits, avec la possible existence d’une Jérusalem céleste. Je trouve intéressant de montrer à Paris celle qui sera la N° 10 de cette série commencée en 1993. »

6 - Vincent PRIEUR
Né en 1983. Vit et travaille à Paris.

Robotyp
2013, projection vidéo, son.
En collaboration avec Guillaume Lebourg.

Robotyp se propose de réactiver la mémoire d’une ancienne industrie de presse de la Porte de Bagnolet. Une vidéo montée en boucle est projetée sur la façade d’un immeuble en référence aux réclames murales du XIXe. Il s’agit de prises de vues réalisées à partir d’un panneau publicitaire des années 50 ventant les mérites économiques d’une marque industrielle « Robotyp vous fera faire des économies ». Ce panneau a été récupé­ré dans un atelier désaffecté du quartier, il comporte notamment un assemblage artisanal de photographies en noir et blanc, représentant des ouvriers au travail sur des machines et des détails de pièces mécaniques. L’aspect brut et altéré de ces vieilles images contraste avec l’esthétique lisse et sophistiquée des publicités vidéo qui se développent aujourd’hui dans l’espace pu­blic. Un montage sonore restitue l’ambiance d’ateliers textiles actuellement en activité dans le quartier.

7 - Steven Coeffic, Maximilien Pellet
et Nayel Zeaiter
Nés entre 1988 et 1991, vivent et travaillent à Paris.

La Maison de Papotin
2013, trompe l’oeil, enduit et peinture.
Sur la grande porte métallique du Marchal est figurée une maison à colombages, en pierre de taille et à cré­neaux. Condensé architectural de nos plus beaux vil­lages de France, la Maison de Papotin se veut la vitrine de la Campagne à Paris.

8 - Wilfried Histi
Né en 1974. Vit et travaille à Paris.

Rurne
2013, photographie

Rurne – fusion entre les mots rue et urne, deux espaces de l’expression politique du peuple – est une série de photos d’affiches électorales dans la rue sur lesquels les gens sont intervenus de diverses manières. Un geste politique ancestral du peuple qui s’exprime sur les effigies du pouvoir, et qui donne à voir une nouvelle figure derrière le masque de la représentation officielle, mais aussi une oeuvre plastique involontaire et éphé­mère née d’un geste d’opinion et livrée au regard de tous.

9 - Romain Cattenoz
Né en 1980. Vit et travail à Paris.

Miroiterie mobile
2013, poli miroir sur carrosserie Peugeot 205
Miroiterie mobile est un projet réalisé spécialement pour la Nuit Blanche. Il s'agit d'une carrosserie de Peu­geot 205 entièrement polie jusqu'à obtenir un miroir. La voiture ainsi traitée est disposée dans la ville. Vanité industrielle, la voiture miroir devient un objet exposé ré­fléchissant tout ce qui l'entoure. Le principe de spécu­larité perd la voiture dans l'espace et la confond dans le paysage urbain. Le miroir, matériau récurrent dans la pratique de Romain Cattenoz, est ici un effet atteint qui tente d'effacer les limites entre objet et sculpture.


 La Nuit Blanche 2013 de Curry Vavart, le 5 octobre 2013, de 19H à 3H.
Aux alentours des Ateliers Le Marchal, entre la Porte de Bagnolet et la Place Edith Piaf
14-16 rue du Capitaine Marchal, Paris 20e

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